Lagos, antre de Leye Adenle
Après coup
« Le New-York de l’Afrique. » Ou comment dans l’imaginaire de l’écrivain cette mégapole nigériane devient le « personnage principal » de ses trois romans.
Une ville sombre. Un lieu où se passe l’action avec son lot de « violences policières, politiques corrompus, pédophiles en poste et politiques voleurs ». Leye Adenle n’y va pas de main morte pour décrire un univers où l’on trouve aussi des « trans et queers » qu’ils tentent dans ses écrits de « normaliser ».
« Les gens disent que je parle très bien des travailleurs du sexe. C’est un secret que j’emmènerai dans ma tombe », confie, amusé, l’auteur, invité de la 17ème édition du festival Toulouse polars du sud, et présent à la médiathèque pour une rencontre, ce jeudi 9 octobre 2025.
Il évoque aussi le phénomène ChatGPT comme « un abus de pouvoir et une mauvaise utilisation de la langue », espère que ses ouvrages – « très visuels », comme le souffle Ariane, la médiathécaire – seront adaptés à l’écran, pour mieux conclure sur ses nouveaux travaux dont l’action se déroulera à Londres, sa ville de résidence. Londres et ses ruelles sombres propres à Jack l’éventreur ?