Sylvie Michaud, pour sortir la calligraphie de « l’underground »
« Il faut faire connaître cet art qui est un petit peu underground. » En toute modestie, Sylvie Michaud s’adonne depuis « une trentaine d’années et plus sérieusement depuis dix ans » à la calligraphie. « La calligraphie occidentale, précise cette retraitée samatanaise assidue de la médiathèque où elle expose jusqu’au 2 décembre. Cependant, l’orientale, je m’en sers comme forme de lettre. »
Sylvie a « toujours aimé écrire, uniquement pour le plaisir, mais en faisant de belles lettres » pour expliquer son goût pour la calligraphie. Alors, lorsqu’elle découvre cet art, elle ne peut s’empêcher de lancer un : « Oh ! que c’est beau ! »
La suite ? « Quand je me lance dans un projet j’y vais à fond et, petit à petit, j’ai développé les différentes écritures, initiée en cela par Christelle Llop. » Mais lorsque vient le temps de sortir des murs – et ainsi se livrer au jugement du public – il a fallu l’incitation toute bienveillante de son fils Mathieu pour franchir le pas. Modeste vous dit-on…
« Sentiers de calligraphie », jusqu’au 2 décembre 2025, à la médiathèque.