Animations à la piscine
En ce mois de juillet, la piscine municipale vous propose des séances découvertes les mardis et des animations les mercredis.
Séances découverte des bassins de la piscine encadrées par les maîtres-nageurs brevetés pour les enfants et les adolescents
- Pour les 3-6 ans : mardi 11, de 10 h 30 à 11 h. 6 places.
- Pour les 6-9 ans : mardi 18, de 10 h à 11 h. 20 places.
- Pour les adolescents : mardi 25, de 10 h à 11 h. 20 places.
Tarifs : 10 € la séance. Renseignements au 05 62 62 64 30.
Animations gratuites les mercredis 12, 19 et 26 juillet, de 15 h à 17 h.
Rappel : la piscine est ouverte tous les jours (jusqu’au 3 septembre), de 11 h à 19 h 30.
Assemblages, assemblés (vidéo)
Présentation de l’exposition de Jean Vidal « Assemblages, assemblés » par lui-même.
Une exposition à découvrir tout l’été à la médiathèque, mais aussi autour du lac et à la Grangette, à Lombez.
Avec notamment une soirée-débat + cinéma le 25 juillet.
La prévention routière par le théâtre
Trottiner en toute liberté… sans se faire écrabouiller. Petit conte pédagogique de la compagnie Poc-Poc pour familiariser les enfants de maternelle aux risques de la route, ce mardi 4 juillet à l’école Yves Chaze. Ce spectacle, proposé par la Sécurité routière avec le soutien du département, mettait en scène trois marionnettes découvrant le monde des véhicules et apprenant les codes des jeunes piétons : traverser la rue, passage protégé, feu tricolore…
Mobilisation civique contre les violences
À l’appel de l’Association des maires de France (AMF), le maire Hervé Lefebvre, des élu(e)s et des citoyen(ne)s se sont retrouvés à midi ce lundi 3 juillet sur le parvis de l’Hôtel de ville. Ils et elles entendaient exprimer leur solidarité à l’encontre de la famille du maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), suite aux faits de violence perpétrés contre elle, et appeler à un sursaut républicain.
Gare aux moustiques !
« L’inexorable invasion de L’“Aedes albopictus” », comme le titrait Le Monde en date du 24 juin 2023. Un article guère réjouissant paru dans sa série Adaptation : onze chapitres publiés entre le 11 juin et le 16 juillet. Mais une réalité à ne pas négliger tellement l’Aedes albopictus, plus connu sous le nom de « moustique-tigre », s’adapte avec une facilité déconcertante à notre climat et à notre environnement.
Longtemps, on a fait croire que son arrivée en France provenait d’un commerce de poteries chinoises. Il vient bien d’Asie certes. Mais il a débarqué à Menton (Alpes-Maritimes), en 2004, via un arrivage de pneus d’occasion avant de prendre tout simplement la voiture pour se répandre… À ce jour, on estime à 71 le nombre de départements colonisés.
Pourquoi fait-il peser une menace ?
Son pouvoir de nuisance ne se limite pas à l’inconfort des piqûres… l’Aedes albopictus est capable de transmettre des maladies encore rares dans nos contrées, comme la dengue, le chikungunya et le virus Zika. Des maladies qui évoquent des pays lointains et chauds…
« Le moustique, comme tous les insectes, est incapable de réguler sa température interne, donc le réchauffement du climat a nécessairement un impact sur son cycle de vie », assure Anna-Bella Falloux, professeure en entomologie médicale et cheffe de l’unité Arbovirus et insectes vecteurs à l’Institut Pasteur. 65 cas de dengue autochtones (contamination sur le territoire métropolitain) ont été comptabilisés au cours de l’été 2022. Le nombre de cas de dengue dans le monde est passé d’environ un demi-million en 2000 à 5,2 millions en 2019 !
Comment se protéger ?
Outre les règles de base rappelées dans le numéro 44 de Mon village Samatan – à savoir : éliminer les endroits où l’eau peut stagner (déchets verts, encombrants, pneus usagés, etc.) ; vider les récipients contenant l’eau (arrosoir, soucoupe, etc.) ; changer l’eau des plantes et fleurs chaque semaine ; vérifier le bon écoulement des gouttières ; couvrir les réservoirs d’eau (récupérateur eau de pluie, bidons, bassins, citernes, etc.) – nous vous proposons un document plus complet sur la Lutte contre le moustique tigre, rédigé par l’adjoint Didier Villate.
À une échelle plus poussée, hormis les pièges pour faire disparaître les gîtes larvaires, il existe la technique de l’insecte stérile : on relâche un grand nombre de mâles rendus stériles en laboratoire afin que, s’accouplant avec des femelles sauvages, ils rendent leurs œufs non viables.
« Mais il n’existe pas de solution miracle. Il faut avant tout une mobilisation sociale, apprendre aux habitants à se protéger et à réduire les gîtes larvaires », explique Johanna Fite, de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Le moustique-tigre nous a fait basculer dans le domaine de la santé publique. Et, dans pareil cas, rien n’est possible sans la mobilisation de toutes et de tous…
Source : Le Monde du 24 juin 2023.
Pour approfondir le sujet :
Iconographie : agence micromu